Il pleut sur l'île d'Hiva-Oa. |
Il a dû s'étonner, Gauguin, |
Tu sais, Ce n'est pas que tu sois parti Qui m'importe. D'ailleurs, tu n'es jamais parti. Tu sais, Ce n'est pas que tu ne chantes plus Qui m'importe. D'ailleurs, pour moi, tu chantes encore, Mais penser qu'un jour, Les vents que tu aimais Te devenaient contraire, Penser Que plus jamais Tu ne navigueras Ni le ciel ni la mer, Plus jamais, en avril, Toucher le lilas blanc, Plus jamais voir le ciel Au-dessus du canal. | Mais qui peut dire ? Moi qui te connais bien, Je suis sûre qu'aujourd'hui Tu caresses les seins Des femmes de Gauguin Et qu'il peint Amsterdam. Vous regardez ensemble Se lever le soleil Au-dessus des lagunes Où galopent des chevaux blancs Et ton rire me parvient, En cascade, en torrent Et traverse la mer Et le ciel et les vents Et ta voix chante encore. Il a dû s'étonner, Gauguin, Quand ses femmes aux yeux de velours Ont pleuré des larmes de pluie Qui venaient de la mer du Nord. Il a dû s'étonner, Gauguin. |
Souvent, je pense à toi |
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Barbara
Bernard club has replied to Krisonteme clubje l'ai redécouvert récemment,
bel hommage d'une très grande dame de la chanson !
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