Avant-hier était encore un jour sans neige... Un jour d'automne ordinaire...
Dans l'après-midi j'ai quitté la maison direction la bibliotheque du quartier où j'ai rentré un livre de Claire Castillon. Un recuiel de micronouvelles (Insecte) un peu trash, pour la lecture duquel je n'ai pas eu assez de force ni de volonté...


Puis j'ai visité l'office de la sécurité sociale et j'étais bien étonné par le vide total dans les couloirs de l'office. Il paraît, mes concitoyens étaient bel et bien satisfaits de leurs positions à l"échelle sociale et ne voulaient rien de cette structure destinée à faciliter nos vies difficiles. J'ai reglé mon problème bien vite et très facilement, hourra... )


Ensuite j'ai pénétré intra muros par les Portes de Mer, je voulais visiter la bibliotheque de Goethe-Institut qui se trouve à deux pas des Portes mais là, surprise, j'ai trouvé à son lieu l'office der Deutschen Erlösergemeinde... Donc, j'ai pris la rue Pikk qui mène vers le centre.

J'ai marché et remarqué ça et là les travaux de rénovation. Les façades et les pavés et même les toits... J'ai pensé qu'on ne voulait pas déranger les chers touristes pendant la grande saison et on répare et renouvelle le fond en automne.


La place de l'Hôtel de Ville était relativement vide et j'ai fait sans me presser un rond traditionnel sur la place pour finir au Café Anglais où j' ai pris un expresso.


Puis j'ai une idée de visiter le CCL (Centre Culturel et Linguistique français). Il porte maintenant le nom de l'Institut Français et j'ai passé là à peu près une heure, feuillétant dans les journaux. Je n'avais pas avec ma carte d'abonnément et je n'ai pas pu prendre un livre de Sofi Oksanen traduit en français. Bon, on le fait l'autre fois....


ah oui... j'ai visité encore deux galéries et là, j'ai éprouvé encore une fois le sentiment étrange de la rencontre avec l'art qui ne touche tout à fait rien en moi, absolument rien. Un art qui produit les apparences livides d'un processus ennuyeux avec un certain dédain pour le public. Savez-vous ce que j'ai aimé le plus dans la Galérie du Dragon où sont exposé les oeuvres de Aimar Kristerson? Je vous le dis: c'est la grande fenêtre par laquelle s'ouvre la vue si prosaïque et même si vivante sur la rue Pikk...