- Quand John prend sa guitare et pose sol majeur …
- Paul met immédiatement sur la sienne re mineur …
Pendant un certain temps, nous nous souvenons de la longue route sinueuse qui a eu les Beatles et, bien sûr, on fait un arrêt à Strawberry Fields. Avec une énorme euphorie, yeux mi-clos, on récite à tour de rôle – Living is easy with eyes closed… Living is easy with eyes closed… Living is easy with eyes closed… Living is easy with eyes closed…


Après avoir terminé ce mantra ravissant, ce mantra parfait disséminant tout autour la noble lumière de la vérité, nous remplissons nos verres de la liqueur faite du chardon le plus amer au monde et buvons à l’agitation créative de John et George, car depuis quelques temps déjà boire à la paix des artistes s’est deplacé dans nos ésprits plutôt dans la catégorie négative. Ensuite on fait en douceur une transition vers un autre mantra et l’un après l’autre on commence à murmurer: Nothing's gonna change my world ... Nothing's gonna change my world ... Nothing's gonna change my world ... Nothing's gonna change my world …


Et puis on rempli les verres… on murmure encore un mantra… on rempli… on murmure… on rempli…