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Du ciel orange Saigne Un nuage. L'orage des arbres a fait tomber l'olive Sur la peau du chemin. Tu prends ta guitare et fais saigner la corde Dans l'orage, Ciel orange Où tombent les nuages. Tu prends ta voix et fais saigner le mot Dans la lame Des

Coeur , pluie , silence Les pas légers La danse Elle va doucement S'avance, Peau neigée . Nos souffles , vents Les bouches tendues La chance Mourir , vivre, aimer Je suis perdu, La transe . Elle loin,mon étoile Barque qui tangue La mer se voile

Entre ciel et terre Entre sel et mer Par l'éphémère Miroir qui dansent Ô balançoire des yeux Qui d'un regard me tuent, Je plonge dans le silence De la beauté perdue Cherchant le grain têtu Où saigne l'or des feux.

Landes brûlées soleil pierreux La nuit, des braises d’étoile Sur la peau clou rouillé D’un Christ planté Ultime sentinelle Dans l’orage. Cendre des yeux Fumée des chimères, Les hommes sont des nuages Qui partent vers la mer Leur soupir C’est le vent

Hier et les arbres sombres, Ton ombre sous la lampe nocturne de l'hiver Le ciel a une barbe grise de nuages . le rasoir de la foudre et la lune, comme un concombre courbé, s'épluche en lanières de pluie . Un seul regard transperce le voile des

Je suis dans l'antre sacrée et tout respire la clarté. Projection! Bruits ,sons couleurs, vif l'éclair de mes yeux comme un soleil d'aveugle qui charpente l'univers hors de moi. Je passe, j'avance, vite déjà , courir, trouver la vague, les pas, les flots

Sotto la luna, un cargo pieno di lacrimi e del sangue della nostra giuventù... Il rumori del motore cantano le mille stelle di Lampedusa. ma, le grida dell'uccello si ripete nella notte, Come l'urlo de una sirena: Madre, le lampade di Lampedusa

Les marches de l'aurore Ont le vert des printemps Et des pluies Combien de jours encore Prendrez vous ce chemin Au coeur la nuit ? L'ombre de vos mains Mes âmes, mes amis Sur le temps Se cache doucement Comme des oiseaux perdus Dans le noir. Me

je suis juste ce petit souffle qui dit je suis rien d'autre dans le monde rien je ne suis qu'espérance et souffrance ... mais quand même le point au milieu de tout Et de rien qui dit: je suis . Je suis , laissez moi cette espace entre tout et rien

La nuit, pensez aux ombres que vous laissez sur les murs, bercez les longtemps jusqu'à l'aube Puis laissez les grandir et s'envoler comme des oiseaux heureux.

Il pleut sur nos rêves comme il pleut sur nos pays Ami ; porte moi encore une fois l'eau et le vin que je mélange pour toi le sel de mes yeux au sang de ton cœur , Car il pleut sur nos rêves et l'averse est noire noire et laide comme la suie. Viens,

Chaque homme est un silence Peuplé de mots , de cris Demain minuit s'avance Chat gris aux pas muets Et valsent les étoiles Sur les toits de Paris Chaque homme est un silence Peuplé par l'infini. Vois-tu ce menuet Où les âmes se dansent Sur le

D'estoc et de toc et de broc Et de bric-à-brac Mes clics et mes claques La taille dans la faille Ô, Liberté... Bataille de coups et de chocs Quichotte qui ferraille Moulin à vent , moulin de sel La pluie des aubes d'or sous le manteau du ciel,