Dans le souple des vagues

se boivent les amères larmes



et les sourires aux algues fondantes







A la seule onde de ton nom

je sais, comment porter



mon corps en ce monde







La mer frappe encore et encore

pour dénouer le sabre des hommes



et sauver le jour en écume







Le ciel se donne en partage

en gouttes serrées, en ondées



En blasphèmes incantatoires







Ce qui s'échappe là

ne regarde pas les hommes

La terre seule respire.